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Philippe Hoornaert

"HOO"

hoo-logrammes

 

 

LUMIÈRE

Le regard se perd dans ces bourrasques de taches pour finir par plonger, comme elles, dans le vide cosmique… Nous y verrons sans doute tout d’abord de simples tâches noires posées sur un papier.

Et puis…

 

Certains y apercevront des oiseaux ou des pattes d’oies alors que d’autres y décèleront des feuilles, des gouttes d’eau ou encore des étoiles.

Ces formes font toujours étrangement référence à un registre naturel, cosmique.

L’univers de l’artiste nous renvoie d’une certaine manière à l’élémentaire.

L’œuvre, pourtant abstraite, nous raconte quelque chose. Elle porte en elle un langage universel qui guide l’imaginaire de chacun vers un inconnu qui lui est propre.

 

 

Le hoo-logramme invite à une reconnexion primitive de l’homme à ses sens. Il invite l’observateur à renouer avec son moi profond, son âme d’enfant, parfois enfoui au plus profond d’une enveloppe tangible.

 

L’œuvre replace l’homme face à une échelle globale où le tout n’est rien et le rien est tout. Où le néant ne signifie rien d’autre que le silence céleste de l’univers auquel l’homme appartient. L’oeuvre nous pose la question universelle du « qui-suis-je ? ».

 

Un espace vibratoire s’ouvre au centre de la composition, comme un appel mystique.

La notion d’infini se dégage dans l’échappée qu’il nous propose.

 

La tache noire prend sens dans son rapport à l’immatériel. Chaque point possède son existence propre et légitime. Les notions de microcosme et de macrocosme se lisent dans le dessin où chaque partie renvoie au tout. Chaque particule reflète l’ensemble auquel elle appartient.

 

 

Laura Rosen

Affiche Jpeg Hoornaert.jpg
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